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Superintendant Malcom Bouiffard (1893 – 1970)
Malcom Reginald Harvey Bouiffard est né le 25 avril 1893 dans le quartier de Whitechapel à Londres. Fils de Winston Bouiffard exerçant à contrecœur (il était végétarien) la profession de Beefeater, gardien de la Tour de Londres et de Germaine Culotte, son épouse d’origine française, dame pipi au sous-sol de la gare Waterloo.
Malcom Bouiffard fut un as de Scotland Yard, la police londonienne. C’est lui qui avait démantelé le trafic des faux rôtis de porc de Gloucester et mis sous les verrous le gang des voleurs de caniches du Yorkshire.
On ne peut oublier qu’il contribua en 1932 à résoudre le mystère de l’enlèvement au British Museum de l’éminent égyptologue Nevil MacFarlane.
Les lecteurs du Daily Pantograph se souviennent de l’article publié dans les colonnes du célèbre quotidien britannique. Un reporter dissimulé dans le bureau du conservateur, sir Adalbert Rouflaket, avait pu noter cet échange qu’il avait retranscrit verbatim et qui mettait en exergue les méthodes du policier d’élite :
– Hum, hum, soupire le superintendant en tirant sur sa bouffarde, ils étaient cinq dont un boiteux, un roux et un souffrant d’hémorroïdes chroniques. Les deux autres je sais pas, mais il y aurait un qui aurait eu des histoires avec sa concierge que je ne serais pas étonné. Le professeur a été emballé dans un tapis représentant une biche sous le pont de la rivière Kwaï. Le taxi où il a été embarqué a l’aile avant droite tordue et le joint de culasse est prêt à lâcher.
Le conservateur hoche la tête avec admiration,
– Impressionnant, mais comment avez-vous découvert tout cela ?
– "Hum, hum, éléphantin… simples déductions, j’ai lu tous les Sherlock Holmes, les Arsène Lupin, les Hercule Poirot et tous les Club des cinq, alors pensez…
– Et vous n’avez pas lu les Oui, Oui ?
– Non, non.""
Les Londoniens ne pouvaient qu’être rassérénés. Se sentir protégés par des policiers de cette trempe apportait paix de l’âme et appétit aux repas de première communion.
Malcom Bouiffard se conduisit en héros lors des deux guerres mondiales. Ses nombreuses décorations témoignent de sa bravoure reconnue par les principales puissances de l’époque
- Médaille vermeille du grand gypaète boiteux du Tadjikistan,
- Chevalier de la sécurité sociale du Royaume de Belgique,
- Commandeur des sports de glace du Sahara Algérien,
- Grand officier de l’ordre de la jarretelle du Monténégro.
Sportif accompli, il remporta la médaille d’or du concours de saut en largeur des Jeux olympiques de Berlin en 1936. Adolphe Hitler, furibard, aurait déclaré en quittant le stade : « Saloperie de rosbifs ! m’en va te leur balancer une salade de V1, que ça va pas traîner ».
Après une vie au service de l’ordre et de la Couronne, ayant contribué à mettre sous les verrous une quantité impressionnante de malandrins de tous poils, il s’est éteint entouré de l’affection des siens le 11 janvier 1970.
Ses obsèques furent célébrées dans la plus stricte intimité à l’abbaye de Westminster (Calvados) et retransmises en mondiovision, commentées par Léon Zitrone..
N. B. : de sa vie sentimentale on se sait pas grand-chose. Il ne fut pas marié mais, dix-huit de ses enfants naturels assistèrent à ses funérailles (dont deux noirs, une asiatique et un peau rouge).
Malcom Bouiffard fut un as de Scotland Yard, la police londonienne. C’est lui qui avait démantelé le trafic des faux rôtis de porc de Gloucester et mis sous les verrous le gang des voleurs de caniches du Yorkshire.
On ne peut oublier qu’il contribua en 1932 à résoudre le mystère de l’enlèvement au British Museum de l’éminent égyptologue Nevil MacFarlane.
Les lecteurs du Daily Pantograph se souviennent de l’article publié dans les colonnes du célèbre quotidien britannique. Un reporter dissimulé dans le bureau du conservateur, sir Adalbert Rouflaket, avait pu noter cet échange qu’il avait retranscrit verbatim et qui mettait en exergue les méthodes du policier d’élite :
– Hum, hum, soupire le superintendant en tirant sur sa bouffarde, ils étaient cinq dont un boiteux, un roux et un souffrant d’hémorroïdes chroniques. Les deux autres je sais pas, mais il y aurait un qui aurait eu des histoires avec sa concierge que je ne serais pas étonné. Le professeur a été emballé dans un tapis représentant une biche sous le pont de la rivière Kwaï. Le taxi où il a été embarqué a l’aile avant droite tordue et le joint de culasse est prêt à lâcher.
Le conservateur hoche la tête avec admiration,
– Impressionnant, mais comment avez-vous découvert tout cela ?
– "Hum, hum, éléphantin… simples déductions, j’ai lu tous les Sherlock Holmes, les Arsène Lupin, les Hercule Poirot et tous les Club des cinq, alors pensez…
– Et vous n’avez pas lu les Oui, Oui ?
– Non, non.""
Les Londoniens ne pouvaient qu’être rassérénés. Se sentir protégés par des policiers de cette trempe apportait paix de l’âme et appétit aux repas de première communion.
Malcom Bouiffard se conduisit en héros lors des deux guerres mondiales. Ses nombreuses décorations témoignent de sa bravoure reconnue par les principales puissances de l’époque
- Médaille vermeille du grand gypaète boiteux du Tadjikistan,
- Chevalier de la sécurité sociale du Royaume de Belgique,
- Commandeur des sports de glace du Sahara Algérien,
- Grand officier de l’ordre de la jarretelle du Monténégro.
Sportif accompli, il remporta la médaille d’or du concours de saut en largeur des Jeux olympiques de Berlin en 1936. Adolphe Hitler, furibard, aurait déclaré en quittant le stade : « Saloperie de rosbifs ! m’en va te leur balancer une salade de V1, que ça va pas traîner ».
Après une vie au service de l’ordre et de la Couronne, ayant contribué à mettre sous les verrous une quantité impressionnante de malandrins de tous poils, il s’est éteint entouré de l’affection des siens le 11 janvier 1970.
Ses obsèques furent célébrées dans la plus stricte intimité à l’abbaye de Westminster (Calvados) et retransmises en mondiovision, commentées par Léon Zitrone..
N. B. : de sa vie sentimentale on se sait pas grand-chose. Il ne fut pas marié mais, dix-huit de ses enfants naturels assistèrent à ses funérailles (dont deux noirs, une asiatique et un peau rouge).
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